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Influences

L'influence principale dans la conception de Nous, les intranquilles reste l'expérience des groupes Medvedkine, impulsés par Chris Marker dans les années 60. Après la projection d'A bientôt j'espère (1968), dont certains ouvriers reprochent le point de vue inévitablement dominant (et peut-être voyeur) d'un cinéaste parisien, socialement et culturellement situé, Chris Marker invite les ouvriers à produire leurs propres films, de documenter par eux-mêmes leurs conditions d'existence.
Nicolas Contant poursuit : "De même pour Nous, les intranquilles, qui aurais-je été pour produire un point de vue légitime sur la maladie, la réalité que traverse les personnes que j'ai rencontré au centre Artaud ? J'ai simplement tendu la caméra. J'ai cherché à rendre possible un point de vue autonome, quoique cette tentative soit certainement limitée par certains biais (technique, continuité psychique, continuité du désir).Parmi les autres inspirations cinématographiques du réalisateur, il y a également Les glaneurs et la glaneuse d'Agnès Varda, pour le film que l'on voit à l'écran en train de se faire. "Du point de vue littéraire, ces quelques lectures m'ont travaillé pendant la réalisation : Capitalisme, désir et servitude de Frederic Lordon, Commun de Pierre Dardot et Christian Laval, La fabrique des imposteurs de Roland Gori, mais aussi Les vagabonds efficaces de Fernand Deligny, quelques textes de Cornelius Castoriadis et de Frantz Fanon", confie-t-il
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